lundi 9 avril 2012

Acheter une île : rêve ou cauchemar ?




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C’est le rêve de tous, posséder sa propre île, se retirer loin de tout et de tous pour « recharger les batteries », pour quelques jours ou quelques années. Et si vous en achetiez une ? 

Oui, c’est un rêve. Celui de gosses devenus adultes : posséder son propre territoire, jouer les Robinson Crusoé sur une bande de sable blanc, loin des regards, des voitures et des vendeurs de glaces… 

certaines îles ne coûtent pas plus cher qu'une villa sur la Côte d’Azur ou un bel appartement à Paris ! L'idéal, pour réduire les coûts, étant de s'associer avec quelques amis et de se répartir les mois de vacances. 

Il faut, cela dit, se familiariser avec les arcanes de cet univers très secret. Il faut ainsi savoir, en premier lieu, que des centaines d'îles sont à vendre en France, en Europe et dans le monde, de la Hawbolt Island West au Canada aux atolls de rêve de Polynésie, en passant, bien sûr, par les îlots du golfe du Morbihan. Les prix sont variables, entre 500.000 euros et plusieurs millions d’euros. Tout dépend de la superficie de l’île, de sa situation géographique et de la concurrence pour avoir lieu sur une même île. 

En France, le marché des îles est assez ouvert : une poignée d'îles changent de propriétaires chaque année, essentiellement en Bretagne. La façade méditerranéenne de la France offre, elle, nettement moins d'opportunités. Les rares îles entre Nice et Marseille appartenant soit à l'État, soit à la société Ricard, qui a acheté les Embiez en 1958, les transactions sont donc rares. 

L'île Gaby, un fort posé sur un rocher face à Marseille, à quelques encablures du château d'If - la prison du comte de Monte-Cristo - a longtemps appartenu au créateur de bijoux Pascal Morabito, avant d'être rachetée 1 million d'euros par un promoteur immobilier marseillais en 2001. 

Avant de faire le grand saut, les professionnels du secteur recommandent tout de même quelques conseils utiles 

- Si l’île sera bien votre propriété, elle dépendra toujours des lois du pays auquel elle est rattachée. Oubliez, donc, vos envies de monnaie indépendante, de lois personnelles… Sachez aussi que la loi du pays peut vous obliger à autoriser l'accès aux éventuels curieux et baigneurs
- sur le pourtour de votre domaine.
- Autre point à surveiller de près : l'eau potable. Si l'île n'est pas alimentée en eau courante, la gestion des stocks peut être problématique.
- Il vaut évidemment mieux choisir une île située dans une baie abritée si vous voulez aussi en profiter hors-saison. 

Alors, convaincus ? 

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