vendredi 30 août 2013

Samuel Eto’o signe à Chelsea !




Déjà annoncé comme imminente par le syndicat national des footballeurs camerounais, SEF désormais ex-capitaine de l’Anzhi Makachkala a finalement rejoint comme il le voulait les blues du redoutable special one devenu happy one José Mourinho ! Il a signé un contrat d’un an assorti d’un salaire de 6 millions d’euros.
Le capitaine des lions indomptables va rejoindre alors son ancien coach de l’Inter Milan José  Mario Mourinho avec qui il a tout gagné en 2010 : championnat, champions league et coupe d’Italie. Une épopée qui a pesé dans le choix du goléador camerounais puisque ce même Inter le voulait, mais l’homme de Nkon voulait jouer plutôt avec son ancien protégé. En signant pour ce nouveau club, le pichichi 2006 va découvrir son quatrième championnat après l’Espagne, l’Italie et le Russie et s’offre un nouveau challenge. Il sera présenté  au public demain le 28 aout 2013.
Dimitri Mbouwe

lundi 19 août 2013

Aboubakar shekau chef de Boko Haram aurait été tué par l’armée nigeriane !





Le groupuscule terroriste Boko Haram qui signifie l’éducation occidentale est un péché pourrait avoir subi une grosse perte en la disparition de son chef , Aboubakar Shekau.L’armée nigeriane, qui avait déjà annoncé il y’a des jours avoir mis fin au parcours terrestre du bras droit du présumé défunt, a déclaré que "Selon un rapport des services de renseignements, Abubakar Shekau, le chef des terroristes de Boko Haram le plus redouté et le plus recherché, serait mort" après avoir été blessé par balle dans un affrontement avec des soldats lors de la vaste offensive que l’armée nigeriane a lancée contre le terrorisme.
"Il est très probable que Shekau soit mort entre le 25 juillet et le 3 août" a continué l’armée dans sa déclaration. Chose qui serait une bonne nouvelle pour la paix.
Dimitri Mbouwe

jeudi 15 août 2013

En France, un ingénieur a trouvé comment se chauffer à l’oeil avec un ordinateur

Un centre données de Google, en Caroline du Sud, aux Etats-Unis.
Un centre données de Google, en Caroline du Sud, aux Etats-Unis.
GOOGLE

Par Claire Arsenault
Chacun en a fait l’expérience, un ordinateur, ça chauffe. La preuve, même votre petit ordi personnel est doté d’un ventilateur pour lui éviter une fatale surchauffe. La chaleur ainsi produite est perdue alors qu’on pourrait la récupérer et l’utiliser pour chauffer nos maisons et nos bureaux. C’est ce que s’est dit Paul Benoît, le jeune patron de Qarnot computing qui se fait fort de récupérer cette chaleur pour la transformer en chauffage gratuit.

Ce sont des monstres tapis dans des entrepôts anonymes protégés comme des banques suisses. Les data centers, véritables usines concentrant des dizaines de milliers d'ordinateurs et engloutissant une énergie colossale pour alimenter et refroidir les processeurs sont le cœur et le cerveau de nos sociétés informatisées. Une panne et tout s’arrête. Et l’ennemi numéro un de ces unités de calcul, c’est justement la chaleur qu’ils produisent.
Des supercalculateurs au chauffage domestique

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Voraces en énergie, une seule de ces usines numériques peut consommer autant d’énergie qu’une ville de 100 000 habitants ; on estime ainsi que Google à lui seul consomme 1 % de l’électricité des Etats-Unis et les 250 data centers installés en France en absorbent 7 %. De plus, leurs exploitants dépensent des fortunes en climatisation pour éviter le coup de chaud funeste. Ce refroidissement peut ainsi engloutir jusqu’à 80 % du coût de gestion de ces centres de calcul.

Toute cette énergie dispersée en vain a donné des idées à Paul Benoît. Cet ingénieur X-Télécom qui a d’abord travaillé en recherche et développement au sein d’une grande banque où il s’occupait des supercalculateurs, crée sa petite entreprise en 2010 et dépose ses premiers brevets. Qarnot computing, ainsi baptisé en hommage au mathématicien français Sadi Carnot, est lancé. Ce « mordu de machines », comme aime à se décrire Paul Benoît, imagine alors un système qui capterait la chaleur des ordinateurs pour alimenter des radiateurs que tout un chacun pourrait installer chez lui : le Q.rad est né.

En vrai passionné, il « bidouille » d’abord de son côté, avant de passer à la vitesse supérieure en s’associant avec 4MTec, dont les bureaux ont été les premiers expérimentateurs de ces drôles de radiateurs qui diffusent une chaleur douce. A priori, rien ne distingue ces appareils de chauffage des autres : leur secret réside dans la présence, derrière les éléments, de cartes mères qui remplacent les résistances électriques.

Chauffage 2.0

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Cet appareil de chauffage 2.0, doté d’une forte puissance informatique, est connecté à une simple prise internet et à une prise électrique chez l’utilisateur. Les calculateurs intégrés font leur travail auprès des entreprises clientes de Qarnot à qui ils fournissent des données qui leur reviennent trois fois moins cher que via un data center. En même temps, ils apportent leur chaleur modulable chez celui qui abrite les radiateurs « connectés ». Interrogé sur la sécurité, Paul Benoît précise qu’« il n’y pas de risques concernant les données traitées, puisqu’il n’y aucun stockage de celles-ci dans les radiateurs ».

Ce sont les entreprises de cinéma d’animation, les banques, les assurances puis la recherche scientifique qui sont les premières intéressées par l’offre de Qarnot. De l’autre côté, les potentiels utilisateurs du chauffage sont pléthores. La totale gratuité de l’offre pour l’« hébergeur », puisque Qarnot remboursera les factures d’électricité, est de fait un argument de poids au moment où la précarité énergétique se répand. En France, par exemple, plus de 8 millions de personnes ont des difficultés à payer leur facture de gaz, d’électricité ou de fioul.


Economique et souple
Après Télécom Paristech qui abrite déjà 25 Q.rad, on passe cette année à l’échelle supérieure avec 300 radiateurs qui seront installés dans une centaine de logements sociaux à Paris. D’ici deux ans, Paul Benoît a toutes les raisons d’espérer que les hébergeurs de ses Q.rad se compteront par milliers. Sa nouvelle carrière de « chauffagiste » ne peut que prendre de l’ampleur alors que les fermes à serveurs, si gourmandes en énergie, ne suffisent pas à répondre aux besoins exponentiels de calcul de données des entreprises comme des chercheurs.
Comme toutes les bonnes idées, celle-ci semble si évidente qu’on se demande comment personne n’y a pensé avant. En réalité, il existe quelques réalisations destinées à transformer la chaleur résiduelle des centres de traitement informatique de données en chauffage. Mais à la différence de ce que propose Qarnot computing, ces procédés passent par des circuits d’eau chaude, bien plus lourds à installer et limités dans leur périmètre d’action.
Le concept porté par Paul Benoît a ainsi une longueur d’avance par se souplesse et sa facilité de mise en œuvre. De plus, en faisant réaliser des économies d’énergie, donc d’argent, il arrive à point nommé à un moment où les tarifs d’électricité et de gaz connaissent des hausses jamais vues.
tags: Commerce et Echanges - Energies - France - Informatique

Une «brique» pour se connecter à internet depuis n'importe où

La «brique» BRCK, développée par la start-up de Nairobi Ushahidi, permet de se connecter à internet depuis n'importe où.
La «brique» BRCK, développée par la start-up de Nairobi Ushahidi, permet de se connecter à internet depuis n'importe où.
DR

Par RFI
La start-up kényane Ushahidi a présenté son dernier projet BRCK, un outil qui permet de se connecter à internet depuis n'importe quel endroit.

« Si ça marche en Afrique, alors ça marchera partout dans le monde ». Telle est la devise des fondateurs d’Ushahidi, une start-up basée à Nairobi. Ils l’ont démontré dès 2008 avec leur logiciel open-source de cartographie interactive utilisé notamment par l’ONU et les plus grands médias du monde.
Après le logiciel (software), ces créateurs de solutions innovantes et utiles au continent, s'essaient à la création de matériel informatique (hardware). A l’occasion de la conférence TEDGlobal à Edinburgh, l’équipe d’Ushahidi a quitté la Silicon Savannah de Nairobi pour présenter son dernier projet. Nom de code : BRCK. Il s’agit d’un petit cube de plastique au design soigné permettant de se connecter à internet n’importe où car il « aspire » le Wi-Fi, la 3G et la 4G . Une démarche qui puise sa source dans le quotidien d’entrepreneurs et de geeks innovants en Afrique. Las d’être déconnectés d’internet à la moindre coupure d’électricité ou de chercher péniblement du réseau pour accéder au web, ils ont décidé de développer une solution appropriée à cette réalité africaine.
Ce petit boîtier BRCK, qui est en phase de développement, est équipée d’une batterie d’une autonomie de huit heures et est développé en open-source, ce qui signifie que la communauté de développeurs d’Afrique et d’ailleurs pourra librement accéder au code source et enrichir le système d’applications qui fonctionneront sur le terminal. De plus, l’utilisateur pourra insérer une carte SIM dans la « brique » pour créer son réseau sur lequel vingt appareils seront connectables. « C’est l’équivalent d’un générateur pour internet, un modem GSM conçu pour que vos sessions de coding ne s’achèvent pas lorsque le courant électrique est interrompu », explique Ethan Zuckerman, directeur du « Center for civic media » du MIT.
Dans sa présentation, Ushahidi a expliqué comment les habitants des zones rurales reculées pourront se connecter à internet en ajoutant une antenne sur le BRCK pour augmenter la connectivité. Et l’équipe essaie de trouver une solution bon marché pour accéder aux coûteux réseaux de connexions à internet par satellite. « Aujourd’hui, toute activité nécessite une connexion à internet. Nous avons voulu réinventer une manière de se connecter à internet en Afrique en prenant en compte les nouveaux usages résolument mobiles. Nous avons conçu BRCK comme un outil approprié à ces usages, des cafés de San Francisco aux codeurs de Nairobi », explique-t-on chez Ushahidi. Cet appareil devrait être en vente en novembre au prix de 199 dollars. La start-up a récolté plus de 170 000 dollars pour ce projet via le site de financement participatif Kickstarter.
tags: Internet - Kenya - Nouvelles technologies - Réseaux sociaux

mardi 13 août 2013

Transfert : Samuel Eto’o choisit Chelsea pour rebondir !




Dans l’interview accordée le 12 août au Daily Mail, un journal anglais, le futur ex-capitaine de l’Anzhi Makachkala a clairement indiqué la localisation de sa prochaine destination footballistique  suites au changement drastique de politique amorcé par son président Kérimov en Russie: le Chelsea FC du non moins célèbre José Mourinho devenu happy one entre temps. « Il n’y a qu’un seul José Mourinho. J’ai eu de très grands entraîneurs, mais il n’y a personne comme lui » déclare le camerounais. Et ce n’est pas tout, l’homme de Nkon ne tarit pas d’éloges courtisans à l’égard de son ancien coach : «  Il est l’un des meilleurs entraîneurs au monde et nous avons eu beaucoup de succès ensemble à l’Inter Milan. Je voudrais avoir la chance de jouer dans son équipe, car ce n’est jamais ennuyeux quand José est dans les parages. »
"Chelsea est une super équipe"
Tout est dit donc, Samuel Eto’o « voudrait avoir la chance de jouer » avec Chelsea, surtout que « Chelsea est une super équipe » toujours selon le lion indomptable. Et ce n’est pas pour déplaire à l’ex special one ! En effet, au début du mercato actuel, José Mourinho de retour « à la maison »  à Chelsea était revenu sans qu’on ne sache trop pourquoi  si ce n’est par amour sur ses envies de recruter Samuel Eto’o qu’il eût lors de son premier passage au club. Ce qui avait fait titrer la presse comme suit : « Samuel Eto’o, le rêve avoué de Mourinho » ! C’était alors des déclarations sans conséquence car le lion indomptable se la coulait douce à cette date en Russie, jusqu’à ce fameux match contre Rostov à domicile : défaite un à zéro qui fit perdre la boule à Kérimov ! Entre temps, Mourinho avait eu l’occasion de coacher le camerounais à l’Inter où il gagna tout avait lui. Chose qui créa une grande amitié entre les deux hommes. Wait and see !
Dimitri Mbouwe

vendredi 9 août 2013

Des chercheurs ont annoncé jeudi des résultats très prometteurs et sans précédent de l'essai clinique d'un vaccin contre le paludisme,



Des chercheurs ont annoncé jeudi des résultats très prometteurs et sans précédent de l'essai clinique d'un vaccin contre le paludisme, une maladie qui fait 600.000 morts par an, surtout des jeunes enfants africains. 

Des chercheurs américains ont annoncé jeudi des résultats très prometteurs et sans précédent de l'essai clinique d'un vaccin contre le paludisme, une maladie parasitaire qui fait 600.000 morts par an surtout des jeunes enfants en Afrique subsaharienne.
afp.com
Des chercheurs américains ont annoncé jeudi des résultats très prometteurs et sans précédent de l'essai clinique d'un vaccin contre le paludisme, une maladie qui fait 600.000 morts par an, surtout des jeunes enfants en Afrique subsaharienne. 
Ce vaccin, fabriqué à partir d'un grand nombre de parasites affaiblis responsables du paludisme et transmis par la femelle du moustique Anophèle, a permis d'obtenir jusqu'à 100% de protection chez six des neuf adultes ayant reçu la plus forte dose. Pour cet essai de phase 1, 40 personnes de 20 à 44 ans ont participé. 
"Un vaccin sûr, injectable pouvant sauver des millions de vies"
"Bien que nous soyons encore aux premiers stades du développement, nous pensons que ce vaccin permettra d'éliminer le paludisme", estime Stephen Hoffman, PDG de Sanaria, le laboratoire qui a développé ce vaccin avec des financements de l'Institut national américain des allergies et des maladies infectieuses (NIAD), le Naval Medical Center et d'autres organismes aux Etats-Unis, en Europe et en Afrique. 
"Les scientifiques s'efforcent de produire un vaccin anti-paludéen depuis 30 ans et maintenant ces résultats montrent que nous avons un vaccin sûr, injectable et qui peut sauver des millions de vies", souligne-t-il.  
Tout en soulignant le niveau sans précédent de protection de ce vaccin, le Dr Anthony Fauci, directeur du NIAD s'est toutefois montré prudent en raison du petit nombre de personnes concernées. "Le taux de protection est impressionnant mais le nombre de sujets est relativement faible", explique-t-il. "On doit aussi démontrer que cette immunisation est durable et qu'elle est efficace contre les multiples variantes du plasmodium", le parasite responsable du paludisme, ajoute-t-il. 
A cette fin, l'équipe de chercheurs dont l'étude est publiée dans la revue américaine Science, va bientôt entreprendre plusieurs petits essais cliniques en Afrique, en Allemagne et aux Etats-Unis. Ils testeront également différentes fréquences de vaccination avec l'objectif d'obtenir une protection de 100% avec moins de cinq doses du vaccin. 
Une production coûteuse à grande échelle
Le Dr Fauci note en outre que la production à grande échelle de ce vaccin pourrait être coûteuse et problématique. Sanaria devra accélérer le processus d'extraction des parasites des glandes salivaires des moustiques qui aujourd'hui mobilise déjà 12 à 15 techniciens capables de disséquer environ 150 de ces insectes par heure. Sanaria travaille déjà avec l'école d'ingénierie de l'Université Harvard pour automatiser ce processus. 
Autre difficulté, le vaccin doit être conservé dans de l'azote liquide ce qui pourrait poser problème dans les pays en développement. Enfin, faire des injections à des nourrissons dont les veines sont difficiles à trouver pourrait compliquer une campagne de vaccination à grande échelle, selon des chercheurs. 
Le vaccin anti-paludéen le plus avancé aujourd'hui, appelé "RTS,S", a été développé par l'ONG PATH, le laboratoire pharmaceutique britannique GlaxoSmithKline et la fondation Gates. Il a fait l'objet d'un essai clinique de phase 3, dont les résultats ont été publiés en 2012, dernière étape avant un potentiel feu vert pour la commercialisation. Mais ce vaccin n'a permis de protéger que 31% des nourrissons et 56% des enfants un peu plus âgés.