vendredi 6 juillet 2018

Opération épervier : Mebe Ngo’o ira bien en prison, voici comment…



Ceux qui se demandent si Edgard Alain Mebe Ngo’o ira en prison à cause des multiples affaires que l’on pourrait lui reprocher, ont la réponse affirmative, compte tenu du comportement du président Paul Biya, qui après 36 ans de pouvoir, n’a jamais rien changé dans sa façon de faire.
Souvenez-vous, il fut un temps, un roi semait son humeur à la CRTV, les rumeurs du sous-quartier le disait indétrônable et justifiait par un curieux fait de société tel ou réel son éternité à ce poste: son fils est en prison aux USA à la place de Franck Biya le fils du président pour une affaire imaginaire ou réelle de drogue et c’est pour cela que le chef de l’Etat ne peut pas le retirer, lui Mendo Zé, à la CRTV ! Seulement, voilà, en ces jours-ci, le seigneur Mendo Zé, ancien roi de la CRTV, croupi à la prison de Yaoundé pour détournement de fonds…quand il faisait de la sinécure à la télé nationale. Et comment cela ? Son, patron et créateur Paul Biya l’avait laissé gesticuler autant qu’il voulait, semer la terreur dans les milieux politico-administratifs de Yaoundé et se prendre pour intouchable pour un temps si long que tout le monde a failli vraiment croire que rien n’arrivera à l’homme d’Assimba. Mais, au bout de dix ans de retraite ou plus, l’enfant terrible d’Eyenga Ellé lui a fait savoir…qu’il est temps pour lui d’aller en prison ! A une époque tellement révolue, que personne ne savait même plus …qui est Mendo Zé ! C’est avec un si grand retard sur le temps que Paul Biya a fini par le frapper. Maintenant, lui ex-roi de la CRTV et le voyou pédophile du coin sont des voisins de prison !
Il y’avait aussi un certain ministre des finances qui semble-t-il jouissait d’une compétence dans son travail, jusqu’aux jours où l’on découvrit que l’argent du peuple avait l’habitude de se tromper de compte à la CBC pour se retrouver dans le sien et que pour le mariage de sa fille, il aurait loué une robe de mariée à New-York tellement cher que c’est le FBI américain en personne qui a chargé deux membres de ses rangs de venir assurer la sécurité tout risque du précieux et onéreux vêtement, le tout aux frais d’Abah Abah. La colère du peuple avait beau gronder dans les quartiers, on a eu beau tout dire et  faire contre lui, Paul Biya n’a rien dit ni rien fait ! Au contraire, il l’a gardé encore bien longtemps dans son gouvernement ! Et puis, au moment où l’on ne s’en souvient plus, que le temps est tellement si bien passé qu’il a effacé cet affreux désastre des mémoires des gens, voilà qu’un mauvais jour, l’ancien ministre Abah Abah, dont personne ne savait plus à quoi il sert, est arrêté et emprisonné ! Fidèle à son habitude, Paul Biya avait laissé passer tellement de temps quant à l’apparition du vrai problème que le problème lui-même s’était résolu par le temps. Même la victime avait déjà oublié qu’elle pourrait faire un jour l’objet d’une arrestation. Et c’est mal connaitre le fils du catéchiste Etienne Mvondo : quand vous vous plaignez tous à raison de quelqu’un à lui, il le défend bec et ongles, le cajole, le nomme au plus grand poste, par exemple de directeur général à ministre pour les cas de Siyam Siwe ou de Mendo Zé entre autres, laisse passer le temps, tellement du temps que tout le monde oublie, et puis, un jour, quand personne ne s’y attend plus, il vous fait un enfant dans le dos…
Sans plus aller loin dans le passé, car tout le monde peut se rendre compte que c’est la même tactique pour presque tous les prisonniers de l’épervier, le cas le plus récent est celui de Bapès Bapès.Tandis qu’à raison il avait été mis aux arrêts à la prison centrale de Yaoundé, c’est son patron Paul Biya qui organise une réunion urgente dans son bureau avec le ministre de la justice entre autres pour exiger sa libération, il n’ignore pas que si la juge l’a mis en prison c’est qu’elle a ses preuves, mais  lui Paul Biya n’est pas quelqu’un qui agit à temps, cette façon d’arrêter le coupable à l’instant n’est pas dans ses habitudes, il faut donc procéder à sa manière !Le bandit est donc remis en liberté et il continuera, lui un gros voyou sorti de prison, à être ministre et modèle de l’éducation !Un comble d’insulte pour l’intelligence d’un pays! Et cela, jusqu’au jour où Paul Biya décide de le mettre dehors pour être attrapé par la justice : mais à quel moment ? Qui s’en occupait encore ? Cela disait encore quoi à qui ?
Mais ainsi fonctionne le président : il ne fait jamais rien à temps, il prend toujours tout son temps, tellement du temps qu’il arrive souvent que des bénéficiaires de ses décrets soient déjà morts au moment de la signature dudit document…Inutile de parler des cafouillages, délinquances et fautes lourdes de certains Amama Amama et Tutu Muna entre autres face au premier ministre qui durent une éternité avant la réaction du président.
Toujours est-il qu’il finit par réagir, même comme c’est au moment où tout est déjà pourri, le président ne laisse jamais en liberté un voleur en col blanc. Le tour de chacun arrive, question de temps…
Dimitri Mbouwe

Nganang relaxé pourtant un militaire américain mis en examen pour avoir menacé de tuer Donald Trump…




Il doit être vachement chanceux, Patrice Nganang qui menace le président camerounais de mort et s’en tire à très bon compte, car de droit d’américain, c’est exactement ce qui n’aurait  jamais dû se passer…
«Je suis un Navy Seal… Je me suis levé en décidant que j’allais tuer le président Donald Trump aujourd’hui. S’il vous plait pardonnez-moi, puis je mourrai par suicide par police interposée.» Travis Luke Dominguez, un habitant de l’Utah de 33 ans, a été mis en examen pour avoir menacé de tuer le président américain. Le message incriminant avait été envoyé le mois dernier à la police de Salt Lake City, alors que Donald Trump se trouvait dans l’Utah. Selon Fox 13, le suspect avait aussi ajouté : «Je vais tuer le président Trump, sexiste, raciste et homophobe, aujourd’hui. Vous ne pouvez rien faire pour sauver le président Trump ou m’arrêter, cochons.»
 «Les forces de l’ordre locales et fédérales prennent chaque menace au sérieux. Du temps est passé et des ressources exploitées pour enquêter sur chacune d’entre elles, comme cela a été fait dans cette affaire. Cela dit, il n’y a aucune preuve que M. Dominguez ait agi pour mener à bien ses menaces envers le président», a déclaré Melodie Rydalch, la porte-parole du procureur général des Etats-Unis, citée par CNN.
Ce ne sont pas les seules menaces proférées sur ce service d’appel aux témoins. Dimanche dernier, il a menacé de s’attaquer aux personnes qui se trouvaient dans un cinéma et aux policiers qui interviendraient le cas échéant, en utilisant des explosifs ou des armes à feu. Surveillé, Travis Luke Dominguez a été arrêté le même jour durant un contrôle routier mis en place près du cinéma en question. Il a été mis en examen pour 11 charges d’accusation, dont cinq pour diffusion d’informations mensongères, et doit être présenté à un tribunal ce jeudi. S’il est déclaré coupable de toutes les accusations à son encontre, il risque dix ans de prison.
Pour revenir à notre cas, si on cherchait par quoi prouver aux yeux de tous que la justice camerounaise est incompétente, on en a la preuve. A moins que l’Etat du Cameroun ne se prépare à poursuivre ledit déconneur sur son propre sol : les USA !
Dimitri Mbouwe