samedi 29 octobre 2011

Prendre de l'aspirine chaque jour réduit les risques de cancer


Prendre de l'aspirine chaque jour réduit les risques de cancer

Une dose quotidienne d'aspirine devrait être donnée à ceux qui sont susceptibles d'avoir un cancer de l'intestin, selon des chercheurs de l'université de Newcastle. La BBC rapporte en effet que selon les résultats surprenant de cette étude, prendre chaque jour deux cachets d'aspirine réduit de près de 60% le risque d'avoir un cancer, notamment colorectal, mais aussi d'autres organes comme l'endomètre.
L'étude publiée dans la revue internationale Lancet et réalisée sur 861 patients atteints du syndrome de Lynch (une forme héréditaire du cancer de l'intestin) qui touche en moyenne 1 personne sur 1.000, révèle que le groupe ayant pris chaque jour 600 milligramme d'aspirine a développé 19 tumeurs contre 34 pour le groupe de contrôle ayant pris un placebo, ce qui correspond à une réduction de 44% du risque de cancer infectieux.
Quand l'aspirine a été prise pendant deux ans, les résultats sont encore plus significatifs puisque le risque baisse de 63%. Pour le professeur John Burn, ayant dirigé les expériences, les preuves sont «vraiment très solides».
Le Telegraph explique que le cancer de l'intestin est le troisième cancer le plus répandu en Grande-Bretagne, avec près de 40.000 nouveaux cas chaque année, et plus de 16.000 décès. Selon John Burn, si on appliquait le traitement, on pourrait éviter sur 30 ans que 10.000 cancers ne se déclarent. Cependant, il y a aussi des effets indésirables assure-t-il, mais relativement négligeables par rapport aux bienfaits de la prise d'aspirine:
«Si on peut empêcher 10.000 cancers d'apparaître avec en contrepartie 1.000 ulcères et 100 attaques, dans la tête de la plupart des gens, c'est une bonne affaire. Les personnes qui ont clairement une histoire familiale liée au cancer de l'intestin devraient vraiment envisager de prendre chaque jour un peu d'aspirine, et surtout ceux qui présentent des prédispositions génétiques.» 

Retrouvez cet article sur Slate.fr

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