mardi 7 février 2012

L'homosexualité est un crime dans 76 pays



Une étude détaillée sur les droits des homosexuels menée par l’International Lesbian, Gay, Bisexual, Trans and Intersex Association (ILGA) montre qu’être homosexuel est un crime pour lequel on peut être poursuivi dans 76 pays dans le monde. Sept de ces pays punissent l’homosexualité de la peine de mort. «A l’échelle mondiale, les pays qui font des choses positives pour les droits des gays sont éclipsés par ceux qui se comportent de manière négative» rapporte le Independent on Sunday après avoir consulté l’étude: «Alors que 75 pays emprisonnent des personnes parce qu’elles sont gay, seulement 53 ont des lois contre les discriminations basées sur la sexualité. Seulement 26 pays reconnaissent les unions du même sexe.»
Au chapitre des avancées, l’Argentine est devenu en juillet le premier pays d’Amérique latine à autoriser le mariage de personnes du même sexe. Les mariés homosexuels peuvent désormais adopter des enfants et bénéficier des mêmes droits que les autres mariés: sécurité sociale, allocations ou jours de congé liés à la vie familiale.
Alors que la Grande-Bretagne est considérée comme une nation progressiste où les homosexuels peuvent adopter des enfants, ont droit à des cérémonies civiles et sont protégés contre les discriminations par la loi, Stonewall, une organisation de défense des droits homosexuels, estime qu’il y a encore du travail, comme le rapporte l’Independent.
«Nous avons conscience que malgré les progrès remarquables que nous faisons en Grande-Bretagne, il y a des pays dans le monde où les gens ont peur pour leur vie simplement pour la manière dont ils sont nés,» a déclaré Ben Summerskill, président de Stonewall. Selon l’organisation, même en Grande-Bretagne, les deux-tiers des jeunes étudiants lesbiennes, gay ou bisexuels sont la cible de brimades homophobes.
Selon Amnesty International, l’Afrique sub-saharienne, l’Europe de l’Est et le Moyen-Orient sont les régions les plus préoccupantes en ce qui concerne les droits des homosexuels, mais le groupe n’oublie pas de souligner que certains «pays occidentaux deviennent suffisants.»  Widney Brown, un membre d’Amnesty, rappelle que les Etats-Unis, avec leur politique du «Don't Ask, Don't Tell», «sont le seul pays de l’Otan qui interdit les personnes ouvertement gays dans l’armée
Photo: Une manifestation pro-gay à Rio de Janeiro en 2003, REUTERS/Bruno Domingos 
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