lundi 10 septembre 2012

Le complexe du vagin


Le complexe du vagin
Julia a 26 ans. Il y a trois ans, alors étudiante en école de commerce, elle subit une réduction des nymphes – ses petites lèvres. En grandissant, elle se trouvait de plus en plus gênée « pour faire du vélo, mettre de la dentelle ». Et puis, « j’ai commencé à travailler dans un restaurant où il n’y avait que des mecs qui ne se moquaient que de ça, “oh ! le cou de dindon”. Je me demandais, est-ce que tout le monde est comme ça ? ». Le complexe était planté. Elle en discute avec sa gynéco qui lui parle de « l’opération la plus bénigne qui soit », la nymphoplastie (ou labioplastie). Une péridurale et quelques jours de repos plus tard, son nouveau sexe lui convient enfin. « C’est une décision de femme adulte. J’avais l’impression d’avoir un bout de quelque chose de pas normal entre les jambes. »

L’obsession du sexe parfait
Un problème entre les jambes : les femmes auraient-elles rejoint les hommes dans leur angoisse du sexe « comme il faut » ? On dirait bien. Apparue dans la seconde moitié du xxe siècle, la chirurgie du vagin s’occupait jusque-là surtout de réparation : sexe distendu après des accouchements, réparation d’hymen ou d’excision. La nymphoplastie, elle, s’attaque aujourd’hui à ce qu’on considère comme un défaut esthétique. Une tendance venue des Etats-Unis où, depuis une quinzaine d’années, l’un des pionniers du genre, le Dr David Matlock, opère des clientes allant de la nymphette de 16 ans à la desperate housewife en quête de coups de booster libidinal. Depuis, le Dr Matlock a fait des émules, si l’on en juge par le nombre d’interventions de ce type, qui a été multiplié par cinq dans les hôpitaux britanniques.

Une chirurgie peu justifiée
Et si nos instituts de statistiques ne sont pas encore penchés sur le phénomène, la mode semble bel et bien prendre dans l’Hexagone. Dans une clinique d’un quartier cossu de Boulogne-Billancourt, le Dr Sylvain Staub opère tout. Ici, les patientes déboursent entre 1 500 et 2 000 € pour une correction esthétique de la vulve, « (...)Lire la suite de l'article sur Grazia.fr

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