lundi 10 septembre 2012

Déculottée des Lions Indomptables : Roger Milla, il est temps d’exécuter votre marche vers la FECAFOOT !


 L’an dernier, le célèbre numéro 9 camerounais grand danseur de samba au mondiale italien de 1990 avait déclaré ses intentions d’organiser une marche populaire vers le siège de la FECAFOOT afin  de bouter hors des locaux les incompétents finis au mieux et au pire les dictateurs qui y sont et causent la décrépitude catastrophique du sport roi du pays de Samuel Eto’o. Le PM en personne avait dû recevoir en urgence son ambassadeur pour lui demander de surseoir à sa volonté, en laissant le temps au gouvernement de faire quelque chose. Mais voilà, le gouvernement n’a rien fait, sinon donner un contrat à «  un entraineur de sous-quartier » ; du coup, les choses déjà gâtées ont carrément pourri ! Les mêmes incapables aux mêmes postes donnent les mêmes résultats : échec total ! Le Cameroun en un an, est entrain d’échouer à la qualification de la CAN pour la deuxième fois d’affilée, pourtant de toute cette terre, personne n’a jamais pu écrire un pareil roman de science fiction !
Les prétendues solutions du gouvernement n’ayant d’une part pas été trouvées  et d’autres parts des faits nouveaux aggravants étant survenus, la démarche initiale de l’ex-président d’honneur de la FECAFOOT  demeure donc un moyen de solution probable dans cette affaire. Et il n’est pas le seul à partager cette vision des choses : le fameux numéro 99 de l’Anzhi Makhatchkala n’avait-il pas plutôt parlé du printemps arabe dans son audition au conseil de discipline dudit établissement ? Comme jusqu’ici, le printemps arabe a toujours emporté ses adversaires, il est logique que celui-ci souffle sur le palais de Tsinga pour y déloger les entêtés qui s’y accrochent.
M. Milla devra pour le  cas présent prendre ses responsabilités de géniteur d’idée de la marche vers la FECAFOOT et la mettre à exécution, ce qui serait pour l’instant plus efficace que le comité de redressement du football qu’il a crée sous le maquis et qui n’est qu’un assemblage de bonnes volontés et non une action sur le terrain.
Dimitri Mbouwe




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