L’an dernier, le célèbre numéro 9 camerounais grand danseur
de samba au mondiale italien de 1990 avait déclaré ses intentions d’organiser
une marche populaire vers le siège de la FECAFOOT afin de bouter hors des locaux les incompétents
finis au mieux et au pire les dictateurs qui y sont et causent la décrépitude
catastrophique du sport roi du pays de Samuel Eto’o. Le PM en personne avait dû
recevoir en urgence son ambassadeur pour lui demander de surseoir à sa volonté,
en laissant le temps au gouvernement de faire quelque chose. Mais voilà, le
gouvernement n’a rien fait, sinon donner un contrat à « un entraineur de
sous-quartier » ; du coup, les choses déjà gâtées ont carrément
pourri ! Les mêmes incapables aux mêmes postes donnent les mêmes
résultats : échec total ! Le Cameroun en un an, est entrain d’échouer
à la qualification de la CAN pour la deuxième fois d’affilée, pourtant de toute
cette terre, personne n’a jamais pu écrire un pareil roman de science
fiction !
Les prétendues solutions du gouvernement n’ayant d’une
part pas été trouvées et d’autres parts
des faits nouveaux aggravants étant survenus, la démarche initiale de
l’ex-président d’honneur de la FECAFOOT demeure
donc un moyen de solution probable dans cette affaire. Et il n’est pas le seul
à partager cette vision des choses : le fameux numéro 99 de l’Anzhi Makhatchkala
n’avait-il pas plutôt parlé du printemps arabe dans son audition au conseil de
discipline dudit établissement ? Comme jusqu’ici, le printemps arabe a
toujours emporté ses adversaires, il est logique que celui-ci souffle sur le
palais de Tsinga pour y déloger les entêtés qui s’y accrochent.
M. Milla devra pour le cas présent prendre ses responsabilités de
géniteur d’idée de la marche vers la FECAFOOT et la mettre à exécution, ce qui
serait pour l’instant plus efficace que le comité de redressement du football
qu’il a crée sous le maquis et qui n’est qu’un assemblage de bonnes volontés et
non une action sur le terrain.
Dimitri Mbouwe
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