Beaucoup
d’utilisateurs de Facebook mettent comme photo de profil celle d’un
enfant, propre ou tiers, qui étant
mineur, pose du coup des problèmes de légitimité, d’éthique et de
fonctionnalité sur le réseau social.
Tout utilisateur de Facebook a coché sur le profil lors de son inscription une case qui pose cette question dont la réponse est au choix : « intéressé par : 1) homme 2) femme ». Le novice doit donc exprimer ses visées pour lesquelles il veut utiliser Facebook, si c’est pour rechercher des hommes ou des femmes. En clair, Facebook est un site de rencontres, c’est-à-dire une plate-forme où les deux sexes viennent se chercher pour des relations dont le sous-entendu est une Polichinelle.
Tout utilisateur de Facebook a coché sur le profil lors de son inscription une case qui pose cette question dont la réponse est au choix : « intéressé par : 1) homme 2) femme ». Le novice doit donc exprimer ses visées pour lesquelles il veut utiliser Facebook, si c’est pour rechercher des hommes ou des femmes. En clair, Facebook est un site de rencontres, c’est-à-dire une plate-forme où les deux sexes viennent se chercher pour des relations dont le sous-entendu est une Polichinelle.
Le tort des adultes
Or tous les sites de rencontres sont tenus, de par
la loi, d’être interdits aux mineurs. Et c’est là où tous ceux qui publient les
photos de mineurs sur les profils Facebook commencent à se mettre la loi au
dos. Dans les conditions d’utilisation de Facebook, il est dit au chapitre 4
alinéa 5 ceci : « Vous n’utiliserez pas Facebook si vous avez
moins de 13 ans. » Mais voilà, les photos des personnes âgées de moins de
13 ans pullulent sur les profils d’utilisateurs du premier réseau social…Ce qui
est hors la loi et hors éthique d’office.
Etant donné que les photos se retrouvent sur
Facebook à l’insu des principaux concernés, surtout dans les cas des nourrissons,
l’auteur de cet acte est proche du trio d’infraction suivants : abus sur
photo de mineur, atteinte à la pudeur ou tout simplement d’une incitation à la
pédophilie ! L’incitation à la pédophilie s’expliquant par le fait que le
mineur dont photo est jointe sur le profil veut faire des rencontres pour
adultes. C’est vrai, derrière ces photos se cachent des adultes qui se
prétendront sains, mais à moins de souffrir de troubles de personnalité, les
photos qu’ils publient connotent avec la perversité.
Pour comprendre l’ampleur de la nocivité éthique des
pareils faits, imaginer un tant soit peu, le profil de Nicolas Sarkozy sur
Facebook affichant plutôt la photo de Giulia …
Sur Facebook, les albums sont là pour renfermer les
photos et le timeline pour raconter sa vie.
La porosité de Facebook
La modération des images avant publication tout
comme celle des écrits n’existe pas sur Facebook, ce qui permet à toute
personne , même les hactivistes
c’est-à-dire les pirates du net comme
les anonymous, les terroristes et toutes sortes de gros pervers et violents de
créer impunément une page Facebook pour réclamer tel ou autre forfait, de
poster la photo de son choix ou faire de la propagande à desseins déstabilisateurs.
Le vide législatif
La législation camerounaise comme celle de nombreux
pays n’est pas encore adaptée à ce type nouveau d’infraction. Bien que des lois
aient été récemment votées pour punir les délits par Internet au Cameroun, il a
été oublié que de sans scrupules postent comme image de profil dans des sites
pour adultes celle des enfants mineurs qui n’ont pas droit et souvent même pas accès à celui-ci, comme le cas d’un bébé d’un
an.
Dimitri Mbouwe
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