POULETS : UNE AUTRE MALADIE SE SIGNALE…
C’est
l’épidémie d’origine alimentaire qui inquiète le plus en ce moment les
instances sanitaires occidentales. Selon un rapport européen de 2009, 80% de la
volaille, y compris les poulets bios ou Label rouge, serait en fait infecté. «
Cette bactérie est hébergée dans les intestins des volailles qui sont porteurs
sains et elle arrive à contaminer la viande lors de l’abattage ». Nommée Campylobacter,
cette bactérie est très présente dans la volaille et l’Autorité européenne de
sécurité des aliments vient de rendre un rapport sur le sujet et déclare que « C’est un sujet de préoccupation car les cas
de Campylobacter se multiplient.»
Les patients
atteints de cette affection souffrent de diarrhées avec de la fièvre et des
douleurs abdominales qui durent de vingt-quatre heures à quelques jours.
En 2010, on a compté 212.064 personnes contaminées par la bactérie en Europe, soit 50 fois plus que l’Escherichia coli, la fameuse bactérie à l’origine de plusieurs morts en Europe. « Cette augmentation est sans doute due à l’évolution de nos habitudes de consommation. On mange plus de volaille, or cette infection a pour origine la manipulation des viandes de poulet, de dinde, de pintade ou de canard contaminées par la bactérie », explique le spécialiste Pierre Alexandre Beloeil. « Il suffit de manipuler sa volaille, que ce soit la carcasse ou la peau, avec des aliments qu’on ne fait pas cuire comme les crudités pour être infecté. Le coup classique, c’est d’utiliser la même planche à découper pour la viande et les végétaux. »
En 2010, on a compté 212.064 personnes contaminées par la bactérie en Europe, soit 50 fois plus que l’Escherichia coli, la fameuse bactérie à l’origine de plusieurs morts en Europe. « Cette augmentation est sans doute due à l’évolution de nos habitudes de consommation. On mange plus de volaille, or cette infection a pour origine la manipulation des viandes de poulet, de dinde, de pintade ou de canard contaminées par la bactérie », explique le spécialiste Pierre Alexandre Beloeil. « Il suffit de manipuler sa volaille, que ce soit la carcasse ou la peau, avec des aliments qu’on ne fait pas cuire comme les crudités pour être infecté. Le coup classique, c’est d’utiliser la même planche à découper pour la viande et les végétaux. »
En attendant
que cette bactérie ne descende d’Europe vers l’Afrique à cause du flux
migratoire comme a été le cas de la grippe aviaire, le Camerounais devra respecter
ces règles d’hygiène élémentaires : tout d’abord, prendre soin de ne
pas mettre en contact le poulet crue avec toute chose ou aliment que l’on
consommera crue comme les salades, oignons, carottes… Ensuite, cuire le poulet
au moins à 65°C dans la marmite.
Dimitri Mbouwe
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