TotalfinaElf jadis Total est
un moteur-semeur de tensions et troubles sociales en Afrique de première
importance.
En 2008, une grave crise
sociale avait secoué le Cameroun de fonds en comble, et pour cause, Total
l’avait prémédité et planifié depuis 1971 quand elle avait prétendu construire
une raffinerie à Limbé. Engagé par le président Ahidjo pour doter son pays
d’une raffinerie qui le mettrait à l’abri de la dépendance énergétique, les
commerçants véreux français ont tout fait pour ériger un ours blanc véritable
fantôme qui n’allait servir le pays de nos ancêtres en rien. Ils ont mis un
croc en jambe sur les pieds des Camerounais en construisant plutôt une usine
qui ne peut pas raffiner le pétrole produit de leur propre terroir !
Conséquence logique : le pays de Roger Milla ne sortira pas de la
dépendance énergétique et s’affirmer ! Et pourtant Seigneur, les ex-colons
français avaient été payé rubis sur ongle pour installer une société de
raffinerie pour le pétrole camerounais. Mais pourquoi donc ont-ils plutôt bâti
une usine qui ne raffinera jamais le brut du mboa ?
Toujours est-il que les
effets secondaires de ce très sale tour de Total continuent d’affecter au
mauvais le Cameroun tout entier. Son paroxysme a été atteint en 2008 quand le
gouvernement de Paul Biya dépassé par les événements a augmenté les prix du
pétrole à la pompe causant une grève immédiate des conducteurs autos eux-mêmes
secondés par le peuple qui criait son ras-le-bol. En décembre passé, le
gouvernement a laissé entrevoir l’idée d’une nouvelle hausse de carburant. Du
coup, les vieux démons ont été brandis et il s’est tu. Merde, mais pourquoi le
pays de Paul Biya ne s’en prend –il pas à la racine du mal c’est-à-dire
Total?
Les mêmes causes dit-on,
produisent les mêmes effets. Le grand voisin et ami du Cameroun étant le
Nigeria, la peste Total ne pouvait rien y faire d’autre que de torpiller
l’essor de ce gigantesque pays en programmant sa dépendance énergétique ad
eternum. Quand on voit les guerres de pétrole en IRAK, en AFGHANISTAN, ou en
LIBYE que se sont livrées les pays développés comme les USA pour leur
indépendance énergétique, on comprend la vitalité de l’énergie et la
criminalité de Total.
Au pays de Babangida, les
mercenaires commerciaux de Total ont roulé les pauvres Nigérians dans la boue. Feignant
construire une raffinerie de pétrole pour l’énorme quantité de l’or noir du
pays, les français ont tout bonnement mis sur pied ce qui les ferait dépendre
de l’importation du pétrole à vie. Une ignominie d’une très grave cruauté.
Le Nigeria est aujourd’hui au
bord de la guerre civile, avec de la grève illimitée suite à la hausse des prix
du pétrole à la pompe .Chose anachronique, mais diaboliquement machinée par
Total. Et pour cause, le Nigeria, premier producteur Africain de l’or noir ne
peut pas raffiner son propre pétrole. La faute à la Total qui l’a piégé en
installant une fausse raffinerie. Du coup, les hommes de Goodluck Jonathan ont
beau produire le précieux liquide en quantité, ils sont énergiquement dépendants !
Le criminel français Total les a joué un sale tour quand il fallait installer
une raffinerie. Mais quel Nigérian peut-il être si crétin qu’il décide de
construire dans son pays une raffinerie inutile pour son pétrole mais important
pour les importations du brut ? C’est bien là une bonne question…
C’est bien trop simple :
c’est que Total dans ses cyniques macabres méchants calculs a programmé de
faire le contraire de ce que les Africains lui demandaient dans l’intention
avouée de maintenir ceux-ci dans l’importation du pétrole et donc la dépendance
énergétique cause de sous-développement. C’était donc dans le but de bloquer l’essor du
continent noir que Total a planifié son maintien en dépendance énergétique.
Les pince-sans-rire de Total ont dû se dire ceci : « tu
as beau obtenir ton indépendance Afrique, il suffit que nous réglons un petit
bouton dans une usine, et tu seras retardé à vie ».
Profitant de l’inexpertise
des Africains, du manque de la main d’œuvre qualifiée en ces temps là et
surtout de la naïveté des dirigeants, Total a joué un tour de sorcellerie qui
se paie au prix fort depuis une quarantaine d’années.
La violence au Nigeria
Dimitri Mbouwe
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