Une autoroute vient de voir jour au Cameroun, elle relie
Douala à Yaoundé ; et comme depuis l’indépendance elle était attendue, les
autorités non pas fait dans la dentelle : elles ont décidé de frapper plus
qu’un grand coup à cette occasion. La nouvelle route est toute droite
comme un trait entre les deux villes ! L’ingénieur chargé de concevoir les
plans n’a pas eu beaucoup à réfléchir : sur une carte, il a joint les deux
capitales par un trait aussi droit que celle de la règle graduée, puis il a
construit la route dessus, point barre ! Pas de tournant du tout dans
toute cette longue distance, les conducteurs, entre Douala et Yaoundé, n’auront
pas à tourner leur volant, sauf si c’est pour éviter un objet sur la
chaussée !
Les difficultés ont été nombreuses : la levée
topographique a été un parcours du combattant, vu que bon nombre d’endroit
était donc la foret. Mais les hélicoptères ont aidé de même que les tronçons de levée ont été découpés par petites
tranches, et les panneaux détectables par satellite ont été installés. Ensuite
un cliché de ceci a été pris depuis le ciel, regroupant tous les panneaux. Après,
en laboratoire, la rectitude de leur alignement les uns par rapport aux autres
a été testée et améliorée. Même Google Maps a donné sa version des faits !
Du coup, on a pu avoir la maquette d’une route droite, comme en mathématiques.
La réalisation a nécessité des viaducs, des ponts et tunnels pour vaincre les
réticences de la nature et servir aussi de sites touristiques comme le barrage
Hoover aux USA.
L’idée de l’ingénieur est simple : éviter le trop de
manages au volant de sa voiture pour limiter d’essence le nombre d’accidents
et du coup celui des morts et handicapés
par la route. Et aussi, permettre les déplacements faciles des populations en diminuant la durée du
voyage par l’augmentation de la vitesse automobile. Il pense faire des progrès
en matière de sauvegarde de vie, de l’argent et faire de la réussite sociale
pour les citoyens. Le véritable que cette route puisse rencontrer, c’est la
présence sur la chaussée d’objet inanimés ou mieux stagnants, car ceux-ci
peuvent être des cibles sur lesquelles les voitures en vitesse viendront
tamponner. C’est la raison pour laquelle un détecteur de mouvement a été placé
le long du trajet pour signaler à tout véhicule 100 mètres auparavant d’un objet
immobile sur la chaussée. En fin de compte, c’est les populations qui en tirent
grand compte avec cette avancée technologique.
Dimitri Mbouwe
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